Comment choisir le meilleur isolant phonique ?

Véritable fléau à la maison, les nuisances sonores entraînent parfois des conséquences lourdes. En effet, près de 40 % des Français considèrent le bruit comme une source de grand stress. De ce fait, il serait judicieux de se protéger contre ces nuisances et de préserver le voisinage. Pour ce faire, il serait avantageux de procéder à des travaux d’isolation phonique. Cette dernière concerne différents supports tels que les murs, la toiture, le plafond… On vous propose dans cet article de découvrir un condensé d’informations pertinentes à ce sujet.

pose d'un isolant phonique

Qu’est-ce qu’un isolant phonique ?

Un isolant phonique sert à isoler les parois de trois types de bruits générant des nuisances sonores :

  • Les bruits aériens provenant de l’extérieur et de l’intérieur du bâtiment ;
  • les bruits d’impact sur le sol, le mur ou la cloison ;
  • les bruits d’équipement du bâtiment.

On utilise une solution d’isolation phonique différente selon le type de bruit, sa source et son mode de propagation.

Quelles sont les différentes nuisances sonores et comment les identifier ?

Commençons par définir une nuisance sonore. En effet, il s’agit d’un bruit assez fort émis en dehors des horaires fixés par le Conseil national du bruit. Venant troubler la tranquillité des voisins, ces nuisances peuvent affecter la santé de l’être humain. Elles peuvent provenir d’une personne, d’un animal ou d’un objet. Par ailleurs, elles peuvent résulter du comportement d’un individu. Le bruit est considéré comme nuisance quand il dépasse la limite maximale de 30 dB selon l’article R. 1336-6 du Code de la santé publique. D’une manière générale, ces nuisances peuvent être classées en trois catégories principales :

Les bruits aériens

Ces troubles sonores peuvent provenir de l’intérieur du logement, mais aussi de l’extérieur. En effet, ils passent dans tout type d’interstice tel que les coffres de volets, les fenêtres, les portes… Les bruits aériens extérieurs sont souvent le résultat du trafic routier, ferroviaire ou aérien. Cependant, les bruits aériens intérieurs proviennent des conversations, du son d’une chaîne hi-fi ou de la télévision.

Les bruits d’impacts

Il s’agit de nuisances sonores provenant de l’extérieur d’une pièce du logement ou de toute la maison résultant des chutes d’objets, du déplacement de meubles ou d’équipements, du bruit provoqué par les pas sur un parquet… Ces nuisances se propagent par la structure même d’une habitation.

Les bruits d’équipements

Cette catégorie englobe tous les bruits causés par l’usage de tout type d’équipement. Il peut s’agir de la ventilation, de la chaudière, des tuyaux d’eau…

Les meilleurs matériaux d’isolation phonique

Les problèmes de bruits se résolvent par une solution d’isolation acoustique ou de correction phonique. Quels sont les meilleurs matériaux isolants phoniques ?

La laine minérale : un isolant phonique naturel

Laine de verre isolant phonique

La laine de verre et la laine de roche sont des isolants thermiques et phoniques efficaces. Les fibres minérales absorbent les ondes sonores qui s’atténuent dans leur épaisseur. Ces matériaux isolants répondent donc aussi bien aux besoins d’isolation que de correction acoustique. Ils s’installent sous forme de panneaux dans les plafonds, les murs, les cloisons et les planchers. Ce type d’isolant imputrescible présente un avantage pour les isolations phoniques à doubles parois.

Le panneau de fibre de bois : un isolant phonique biosource

Panneaux en fibre de bois isolants phoniques

La fibre de bois est également une solution d’isolation phonique écologique. Ce matériau naturel est renouvelable et durable. On l’utilise sous forme de panneau, comme la laine minérale, pour isoler plancher, mur et plafond. L’efficacité d’isolation sonore du panneau de fibre de bois s’apprécie en fonction de son épaisseur.

Il existe d’autres isolants dits “biosource”, c’est-à-dire d’origine animale ou végétale. On retrouve par exemple la ouate de cellulose, la laine de coton, le chanvre ou la laine de mouton.

Les autres isolants phoniques

Enfin, il y reste d’autres solutions, pour isoler votre logement, qui ne se classent pas dans ces 2 catégories, comme le polystyrène ou la mousse de polyuréthane (sous forme de panneau, de projection ou bien de rouleau).

Les différents types d’isolants phoniques et leurs caractéristiques

Nombreux sont les matériaux qui peuvent garantir une isolation phonique réussie. Chaque solution est destinée à un besoin spécifique et présente différentes caractéristiques. D’une manière générale, les isolants sont classés selon leur provenance. De ce fait, on distingue trois catégories principales.

Les isolants naturels : l’écologie au cœur du quotidien

Issus de la biomasse végétale ou animale, ces matériaux offrent une bonne performance. En effet, ils sont parmi les premiers isolants utilisés par l’Homme. Les produits d’origine végétale sont le bois, le lin, les fibres de coco, la laine de coton… Les matériaux d’origine animale sont la laine de mouton, les plumes de canard…

Ces solutions d’isolation acoustique se caractérisent par leur faible impact sur l’environnement. Comparés à d’autres isolants, ils ne comportent qu’une faible proportion de produits chimiques. Par ailleurs, ils affichent une bonne performance en termes d’isolation thermique et phonique. De plus, ils n’ont aucun effet néfaste sur la santé des individus. Compte tenu de ces caractéristiques, les isolants acoustiques d’origine naturelle sont de plus en plus utilisés aujourd’hui.

Les isolants synthétiques : une bonne performance d’isolation

Provenant de l’industrie de la pétrochimie, ces isolants présentent un grand impact environnemental. Dans ce contexte, on peut évoquer le polystyrène, la mousse phénolique… Il s’agit de matériaux très résistants aux changements climatiques. Grâce à leur faible épaisseur, ils permettent de conserver l’espace dans une habitation.

Les isolants minéraux : un bon rapport qualité/prix

Ces matériaux sont les plus sollicités par les Français. Il s’agit d’isolants d’origine naturelle transformés par la suite en vue d’améliorer leur performance. À titre d’exemple, on peut évoquer la laine de verre, la laine de roche, la perlite ou l’argile expansée. Ces matériaux offrent une bonne isolation phonique au lieu d’habitation. Lors de leur production, ils ne font pas l’objet de grands traitements. Par ailleurs, ils affichent un prix raisonnable par rapport à d’autres isolants phoniques. De plus, ils ont une durée de vie assez longue car ils résistent au feu.

Quel est le meilleur isolant phonique ?

Vous hésitez entre plusieurs produits ? Suivez nos conseils pour savoir comment choisir le meilleur isolant phonique.

Qu’est-ce qu’un bon isolant phonique ?

Un isolant phonique souple est plus efficace pour atténuer les vibrations qu’un isolant rigide. Les isolants minces, les panneaux de polystyrène et la mousse de polyuréthane réfléchissent plus les vibrations. Préférez à ces matériaux chimiques inefficaces un isolant acoustique et thermique minéral ou biosourcé.

Choisir le meilleur isolant phonique selon le bruit à affaiblir

Pour choisir le meilleur isolant, il serait judicieux de déterminer la nature du bruit et sa provenance. De ce fait, il convient de vérifier certains indices de performance pour chaque type de matériaux pour en choisir le plus adapté.

Les bruits aériens

Pour choisir le bon isolant pour ce type de nuisances, il serait avantageux d’examiner l’indice d’affaiblissement acoustique Rw. Ce dernier est exprimé en décibels (dB) et indique la quantité du bruit que la solution d’isolation peut arrêter. Ainsi, il mesure la capacité du matériau à atténuer les bruits du trafic routier, ferroviaire ou aérien, mais aussi les bruits de musique, de conversations… Cet indicateur ne concerne pas les transmissions par les parois latérales. En effet, plus le Rw est important, plus la personne bénéficie d’une meilleure performance d’isolement phonique.

Les bruits d’impacts

Il s’agit des nuisances sonores dues aux déplacements de meubles et de personnes ou à des chutes d’objets. Pour les affaiblir, il convient d’examiner l’indice d’efficacité aux bruits de choc (Δ Lw). Exprimé en décibels (dB), cet indicateur mesure la capacité du système isolant à assurer une isolation acoustique pour le sol. En effet, plus la valeur Δ Lw est élevée, plus le matériau posé au sol est performant.

Si vous avez du parquet, consultez notre guide sur le choix sur meilleur isolant phonique pour parquet.

La correction acoustique

Pour réussir à atteindre cet objectif, il serait souhaitable de considérer le coefficient d’absorption acoustique αw. Ce dernier permet d’évaluer la qualité de perception des sons tels que la parole ou la musique. En effet, il convient de choisir un matériau qui permet de réduire l’onde sonore ainsi que la réverbération. Compris entre 0 et 1, le coefficient αw est une moyenne pondérée sur l’ensemble des fréquences hertziennes. Les sons sont totalement réfléchis par les parois et ils ne sont pas absorbés quand l’indice est égal à 0. Avec une valeur de 1, le matériau absorbe bien le bruit. Par conséquent, plus la valeur est proche de 1, meilleure est la correction acoustique.

Choisir le meilleur isolant selon les caractéristiques de votre logement

Avant de choisir le matériau à utiliser dans l’isolation acoustique, il convient de tenir compte des caractéristiques du logement à insonoriser. En effet, s’il s’agit d’une maison individuelle indépendante, la construction doit être faite en assurant une isolation phonique contre les bruits aériens extérieurs. L’isolation des cloisons intérieures n’est pas exigée.

S’il s’agit de maisons jumelées ou mitoyennes, il convient de réaliser des travaux d’isolation acoustique pour résister aux bruits extérieurs, mais aussi aux bruits d’impacts. En effet, ces derniers sont transmissibles d’un logement à un autre. Les habitats collectifs sont aussi soumis aux mêmes règles que les maisons jumelées.

Enfin, les matériaux de construction de votre logement vont aussi avoir un impact sur le choix : voir par exemple ici notre guide sur le choix du meilleur isolant phonique pour une maison en ossature bois.

Quel isolant phonique privilégier pour le sol ?

L’isolation phonique du sol est l’une des meilleures solutions pour affaiblir les bruits de chocs et les bruits de pas. Elle est aussi idéale pour atténuer les bruits des portes qui claquent, de l’électroménager des voisins… Se propageant dans toute la structure du logement, ces nuisances peuvent affecter toutes les pièces. Pour réussir l’isolation acoustique du sol, il serait avantageux d’opter pour la laine de roche, le liège expansé, la plaque de plâtre phonique, la fibre de bois ou bien la mousse polyester ou polyuréthane.

Si vous avez un plancher en bois, consultez notre guide dédié aux meilleurs isolants phoniques pour un plancher en bois.

Quel isolant phonique privilégier pour un mur mitoyen ?

Isoler les murs est une solution idéale pour insonoriser les pièces mitoyennes d’une maison. Il est possible de procéder à l’isolation de tout le logement ou d’une pièce particulière telle qu’un bureau ou une chambre d’enfants. Dans ce cas, il est recommandé d’utiliser les fibres minérales telles que la laine de verre et la laine de roche. Elles sont posées en doublage sur ossature et en doublage collé.

Les laines végétales et animales telles que la laine de chanvre, les fibres de bois, la laine de mouton ou la ouate de cellulose sont aussi des isolants adaptés aux murs. Ils sont utilisés en remplissage de contre-cloison.

Quel isolant phonique privilégier pour le plafond ?

Les habitants des immeubles sont souvent gênés par les bruits qui proviennent des étages de dessus. De ce fait, l’isolation phonique du plafond s’impose. Pour y réussir, il est conseillé de choisir des matériaux légers. Ils sont généralement disponibles dans les commerces en panneaux, en rouleaux ou en plaques d’isolation phonique. Les isolants les plus adaptés à ces travaux sont les laines minérales telles que la laine de verre et la laine de roche. Il est possible de se servir du polystyrène expansé (PSE) ou du polyuréthane. Ces matériaux offrent différents niveaux d’insonorisation. De ce fait, il convient d’en choisir selon les nuisances sonores subies.

Quel isolant phonique privilégier pour la toiture ?

Pour choisir le meilleur isolant phonique pour la toiture d’une maison, plusieurs options sont possibles. En effet, on peut utiliser les fibres minérales telles que la laine de verre et la laine de roche. Cette dernière présente la particularité d’être plus adaptée aux toits inclinés. Il est également recommandé d’opter pour la ouate de cellulose qui présente une bonne densité. Pour réduire l’impact des travaux d’isolation sur l’environnement, il est souhaitable d’opter pour une solution plus écologique, à savoir le chanvre.

Quels sont les isolants phoniques les plus écologiques ?

Les travaux d’insonorisation impliquent l’utilisation de plusieurs matériaux qui ont un impact différent sur la santé, mais aussi sur la nature. Pour réduire leur empreinte environnementale, il est recommandé d’opter pour les meilleurs isolants phoniques naturels.

Le coton un isolant phonique naturel

Le liège

En plus d’être un matériau de source purement naturelle, le liège constitue un isolant indestructible et imputrescible qui affiche une bonne performance d’insonorisation. Il est aussi idéal pour isoler phoniquement les endroits humides.

La ouate de cellulose

Il s’agit d’un isolant naturel assez souple qui présente un bon rapport qualité/prix.

Le coton

C’est un matériau écologique car il est sain et non irritant. Il est plus souple que les autres matériaux d’isolation phonique. De plus, il est non inflammable.

La fibre de bois

Il s’agit d’un produit 100 % naturel ignifuge qui assure une bonne isolation acoustique. Cependant, il est peu souple et sensible à l’humidité.

Le chanvre

De plus en plus utilisé dans les travaux d’isolation, ce matériau renouvelable et imputrescible se distingue par sa capacité à assimiler le CO2. Vendu sous la forme de rouleaux, il est idéal pour l’isolation des toits, des planchers ou des combles perdus.

Comment mettre en place soigneusement votre isolant phonique ?

Le choix du meilleur isolant phonique s’avère insuffisant pour assurer un confort acoustique optimal. En effet, il convient d’accorder une attention particulière à sa mise en place. Une bonne étanchéité à l’air dans les parois s’impose. C’est par là que les bruits passent. Il convient également de combler les failles d’isolation qui sont à l’origine des ponts phoniques. À titre d’exemple, on peut évoquer les contours des portes, les fenêtres, les coffres des volets roulants…

Pour optimiser la performance globale de l’isolant, il convient de veiller à ce qu’il soit posé d’une manière jointive et continue sur tout type de paroi. Pour poser parfaitement le matériau sur les murs périphériques, il serait judicieux d’opter pour un mécanisme de calfeutrement de surfaces.

Pour une meilleure isolation phonique des cloisons, il est recommandé d’ajouter des bandes résilientes en vue de désolidariser l’ossature des parois. Par ailleurs, il faut combler le vide d’air en pieds de plaques.

Pour que les bruits d’impact ne se transmettent pas dans le plancher, il convient de le désolidariser à l’aide de parois verticales. Par la suite, il faut poser une bande résiliente pour couvrir le pourtour du plancher.

Côté fenêtres, il serait avantageux de penser à remplacer les entrées d’air standards par d’autres acoustiques et de vérifier l’étanchéité à l’air des joints périphériques. Il faut aussi placer des joints à la jonction des coffres de volets roulants. Se servir d’un isolant acoustique sur l’intérieur du coffre est une solution optimale pour assurer l’étanchéité à l’air.

Combien de temps durent les travaux d’isolation phonique ?

La durée du chantier de pose d’isolant phonique extérieur dépend étroitement de la surface à isoler. À titre indicatif, on peut dire que pour isoler phoniquement une maison de 100 m², il faut compter en moyenne trois semaines. Plus la superficie est grande, plus la durée des travaux est rallongée. De même, la durée de l’isolation acoustique intérieure dépend des supports à isoler. Cependant, il faut tenir compte du fait que le chantier se déroule à l’intérieur de la maison. Ainsi, il est possible de se trouver devant l’obligation de quitter le logement durant la période des travaux.

Quelle réglementation pour les travaux d’isolation phonique ?

Les nuisances sonores au quotidien sont assez nombreuses. De ce fait, la loi vient les réglementer pour garantir un minimum de confort acoustique selon les types d’habitations. La Nouvelle Réglementation acoustique (NRA acoustique), entrée en vigueur à partir du 1er janvier 1996, vient remplacer les anciens textes régulant la qualité sonore des bâtiments. Remaniée à partir du 1er janvier 2000, elle devient conforme aux normes européennes.

Les normes acoustiques dictées par cette loi

La NRA exige une réduction d’au moins 30 dB pour les bruits aériens. Pour les bruits intérieurs, elle impose une baisse qui oscille entre 53,55 dB et 58 dB selon l’usage de la pièce. Concernant les bruits d’impact, l’isolement doit atteindre un minimum de 58 dB.

L’isolation des bâtiments construits dans des zones bruyantes

Les bâtiments situés près d’infrastructures sources de nuisances sonores ou près d’axes routiers ou ferroviaires doivent présenter une isolation minimale de 45 dB aux bruits extérieurs. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour déterminer le seuil exact de l’isolation phonique. À titre d’exemple, on peut évoquer la distance qui sépare le bâtiment de l’infrastructure bruyante et la nature de cette dernière.

L’isolation phonique entre les différentes pièces d’un logement

Cette loi n’exige aucune disposition particulière concernant l’isolation acoustique intérieure d’une maison ou d’un appartement.

Les constructions réalisées avant 2000

La NRA de 1999 ne s’applique pas à ces habitations. En effet, elles sont soumises à plusieurs normes selon leur année de construction.

  • Avant 1970 : aucune obligation d’isolation phonique n’est exigée pour ces bâtiments.
  • Entre 1970 et 1996 : ces habitations doivent afficher un niveau sonore de 35 dB dans les pièces principales et de 38 dB dans les cuisines et salles d’eau. Les bruits d’équipements ne doivent pas dépasser le seuil de 35 dB.
  • Entre 1996 et 2000 : dans ce cas, ce sont les arrêtés du 28 octobre 1994 et du 30 mai 1996 qui régissent l’isolation acoustique.

Pour résumer, l’isolation phonique est une solution assez avantageuse pour se protéger des différents types de bruits et de nuisances sonores. Ainsi, on peut profiter tranquillement de son espace de vie. Cependant, il s’agit d’une réalisation qui ne s’improvise pas. Depuis l’étape du diagnostic jusqu’à la phase des travaux, ce projet nécessite une bonne maîtrise des règles de l’acoustique et de la réglementation en vigueur. L’isolation phonique requiert également une grande minutie lors de la pose de l’isolant. Un bon diagnostic, un choix adapté de matériaux et des travaux soignés : tels sont les ingrédients d’une isolation acoustique réussie.

Prix des travaux d’isolation phonique

Réaliser des travaux d’isolation acoustique requiert des compétences techniques. Faites appel à un artisan qualifié RGE, label de qualité. L’intervention d’un acousticien est recommandée quelle que soit la complexité de votre projet d’isolation phonique. Quel est le coût de la mise en œuvre pour isoler votre logement du bruit ?

Prix du diagnostic acoustique

L’isolation d’une pièce ou de l’ensemble de la maison s’effectue sur les préconisations d’un acousticien. Cet expert du bruit détermine les sources, la nature et la diffusion des nuisances. Comptez entre 80 et plus de 1 000 € pour un diagnostic acoustique, selon l’amplitude du projet et le professionnel. Sélectionnez un artisan certifié RGE et demandez plusieurs devis, afin de comparer les prix.

Prix des travaux d’isolation phonique selon les parois

Retrouvez coût moyen des prestations d’isolation phonique selon le type de paroi :

  • Le prix du double vitrage oscille entre 80 et 100 €/m².
  • Le prix pour l’isolation des murs se situe entre 25 et 90 €/m².
  • Le prix pour isoler un plafond est entre 30 et 110 €/m².
  • Le prix pour l’isolation des sols varie de 30 à 50 €/m².

Dans le cadre d’une rénovation énergétique, vous pouvez bénéficier d’aides de l’État. Renseignez-vous auprès du site gouvernemental du dispositif Ma Prime Rénov’.

Quelle est donc la meilleure façon de vous isoler du bruit à la maison ? Utilisez un isolant phonique et thermique à la fois. Vous améliorez ainsi votre confort acoustique et votre confort thermique. Préférez toujours la qualité au prix, qu’il s’agisse des matériaux ou de travaux d’isolation phonique. Pour vos choix de produits isolants et d’artisan, fiez-vous aux labels de qualité.